Le sport comme clé d’entrée sur le marché de l’emploi, était le thème développé par les Missions Locales Ile-de-France lors du Salon « Paris pour l’Emploi des Jeunes » qui s’est déroulé le 21 février.

Pendant toute la journée, près de 1 000 jeunes ont pratiqué l’une des sept activités sportives – Boxe anglaise, Biathlon, Escalade, Renforcement musculaire, Football freestyle, Circuit training, Sport d’équipe – qui leur étaient proposées sur le complexe sportif de 500 m2 créé spécialement pour l’occasion par les Missions Locales Ile-de-France.

Les activités étaient animées et encadrées par des entraîneurs sportifs de l’association « Pass’sport pour l’emploi » ou de l’UFOLEP (L’Union Française des Oeuvres Laïques d’Education Physique), les partenaires des Missions Locales Ile-de-France pour cette opération.

 

Du sport à l’emploi 

Après un échauffement, chaque jeune accédait à l’activité sportive de son choix.

Avec l’aide d’un conseiller en Mission Locale il identifiait ensuite les compétences dont il avait fait preuve pendant la pratique de l’activité sportive et à quels métiers elles correspondaient. Muni de sa fiche de compétences, en face desquelles figurait les métiers correspondants, le jeune était alors dirigé par des conseillers en Mission Locale, vers les exposants du Salon qui proposaient des postes sur des métiers en adéquation avec leur profil.

Avant d’aller se présenter à des recruteurs, les jeunes pouvaient aussi bénéficier de conseils pratiques pour se préparer à l’emploi dans deux ateliers ouverts pour eux sur le stand : « Savoir se présenter en deux minutes » et « Rédiger son Curriculum Vitae et sa lettre de motivation ».

« Les Missions Locales Ile-de-France comptent participer activement à la préparation des grands événements sportifs programmés en Ile-de-France d’ici les JO 2024, qui créent des besoins en compétences et des opportunités d’emplois locaux vers lesquels les Missions Locales accompagnent les jeunes de 16 à 25 ans. Le sport est un moyen parfaitement adapté pour identifier des compétences transposables au monde professionnel chez de nombreux jeunes, qui ont peu ou pas de formation et pas d’expérience professionnelle, et pour les aider à prendre confiance en eux.» a déclaré Jacques Crosnier, président de l’Association Régionale des Missions Locales d’Ile-de-France, lors d’une conférence de presse qu’il a tenue sur le stand des Missions Locales Ile-de-France en compagnie de Thierry Marx, chef étoilé et fondateur de l’association Pass’sport pour l’emploi qui a précisé : « Le cadre éducationnel du sport est un tremplin extraordinaire pour reprendre confiance en soi, ce dont les jeunes ont besoin pour trouver et piloter leur projet professionnel. » 

Signature de quatre partenariats

La préparation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 et des autres événements sportifs prévus d’ici cette date – Coupe du Monde de football féminin en 2019, Championnat d’Europe d’Athlétisme en 2010, Mondial de Rugby en 2023 – vont créer 247 000 emplois en Ile-de-France, essentiellement dans les secteurs du BTP et du Tourisme.

Pour accompagner les jeunes vers ces métiers, dont certains sont des métiers en tension, les Missions Locales Ile-de-France viennent de signer quatre partenariats avec : l’Association Régionale BTP CFA Ile-de-France, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Seine-Saint-Denis, l’AJ2E (Association pour les Jeunes et les Etudiants Entrepreneurs) / Positive Planet France et la Fédération Régionale des Travaux Publics Ile-de-France.

Ces quatre nouveaux partenariats viennent compléter le dispositif de près de 80 partenariats noués avec des grands groupes industriels, des fédérations professionnelles ou des organismes de formation afin d’ouvrir aux jeunes tout un champ de possibilités et mettre leur compétences en face des besoins d’emplois dans leur région.

Le réseau des Missions Locales Ile-de-France est également signataire de la charte SOLIDEO (Société de Livraison des Ouvrages Olympiques) en faveur de l’emploi et du développement territorial pour les opérations de construction liées à l’organisation des jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

 

À propos de l’ARML-IdF

L’ARML-IdF (Association Régionale des Missions Locales d’Ile-de-France) est l’association d’animation du réseau des 72 Missions Locales franciliennes. Elle a pour vocation de fédérer et soutenir les actions des Missions Locales de la Région Île-de-France.

Le rôle d’animation des Missions Locales de l’ARML-IdF passe notamment par l’élaboration et le suivi du programme d’animation régionale, l’amélioration permanente de la qualité de l’offre de services des Missions Locales et la valorisation de leurs actions auprès de l’ensemble de leurs interlocuteurs.

L’ARML-IdF apporte aux Missions Locales d’Ile-de-France un service à valeur ajoutée pour leur permettre de mener au mieux leur mission d’accompagnement des jeunes dans l’orientation, l’emploi, la formation, la santé, le logement, la mobilité et la mise en œuvre de leurs droits.

Les Missions Locales Ile-de-France accompagnent 165 000 jeunes dont 70 000 en premier accueil chaque année.

Visiter le site ARML-Idf  – Suivre sur Twitter 

 

 

Alors que le refus par l’Autorité de Supervision Indépendante des redevances aéroportuaires (ASI) d’homologuer les tarifs d’Aéroports de Paris (ADP) pour 2019 (+2,944%)  portait l’espoir d’un retour à la raison, son acceptation de la deuxième offre d’ADP à +1% sonne le glas de son indépendance.

Comment en effet douter d’une remise au pas de l’ASI par son autorité de tutelle lorsque cette décision ne s’accompagne d’aucune autre explication que « le taux de rémunération des capitaux investis qui correspondrait à un taux de couverture à 100% est d’un niveau que l’Autorité considère comme acceptable ».

Qu’est-ce qu’un taux « acceptable »? Comment est calculé ce « taux de rémunération des capitaux investis »? Quelles hypothèses de charges et d’impôts ont-elles été retenues ? Sur quels fondements l’ASI peut-elle se satisfaire d’une deuxième proposition d’ADP inférieure de « 2% par rapport aux tarifs antérieurement notifiés » alors que l’ensemble des compagnies aériennes convient qu’une baisse significative des tarifs (-10% selon le SCARA) serait légitime ?

Nul ne le sait, l’ASI se gardant bien de fournir les détails de sa réflexion, de peur peut-être de sa fragilité ; comme par exemple la référence prise pour le calcul des « capitaux investis » quand l’audit commandé par la Ministre des Transports fin 2017 (soit il y a plus d’un an) en réponse à une interpellation du SCARA sur le sujet et qui permettrait justement de préciser ce montant, n’a toujours pas démarré.

L’ASI avait pourtant trouvé une parade au carcan juridique du Contrat de Régulation Économique qui l’empêche d’aller trop loin dans sa mission de contrôle des tarifs d’ADP. Elle s’était en effet référée au Code des Transports dans sa première décision de non homologation des tarifs 2019. Une parade qui lui permettait de se faire sa propre opinion indépendante sur les CMPC (Coût Moyen Pondéré du Capital) et autres ROCE (Return on Capital Employed) qui sont le point de discorde fondamental entre ADP et les compagnies aériennes dans la gouvernance du CRE en faisant varier les niveaux tarifaires du tout au tout selon les hypothèses retenues.

Mais il faut croire que la tutelle de l’ASI a su trouver les mots justes pour couper l’ASI dans son élan, peut-être aidée en cela par la réforme annoncée de l’ASI au sein de la loi Pacte encore en discussion au Parlement.

On ne nous fera donc pas croire que cette dernière décision de l’ASI d’homologuer les tarifs ADP 2019 n’est autre qu’une décision purement politique qui résulte d’un compromis de marchands de tapis, intervenu entre l’ASI, la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) et l’Agence des Participations de l’État (APE).

Une remise au pas qui est parfaitement éloignée de la mission d’objectivation et d’indépendance de l’ASI.

 

A propos du SCARA : Le SCARA regroupe 40% des compagnies aériennes françaises, basées en métropole et dans les territoires ultra-marins ainsi que des sociétés d’assistance aéroportuaire et de formation.

Le Syndicat des Compagnies AéRiennes Autonomes (SCARA) est un syndicat professionnel qui a pour mission la promotion et la défense du transport aérien en France et de sa pluralité.

Initiateur de nombreuses actions en faveur du transport aérien en France, le SCARA est à l’origine d’avancées structurantes pour l’ensemble de l’industrie au niveau national. Le SCARA anime également les réflexions sur les principaux sujets du secteur avec la publication d’études et de notes de réflexion.

Le SCARA regroupe des compagnies aériennes françaises basées en métropole et dans les territoires ultra-marins ainsi que des sociétés d’assistance aéroportuaire et de formation.

Site Web :www.scara.aero

Twitter : @scara_aero

LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/le-scara/

 

CDG Express

Madame la Ministre des transports vient d’annoncer qu’elle reprend toutes les recommandations du Préfet de la région Ile-de-France sur CDG Express dont elle confirme le lancement de la construction.

Le SCARA dénonce l’absence de concertation avec les compagnies aériennes – malgré sa demande d’audition par le Préfet de la région Ile-de-France dans le cadre de sa mission – et la levée d’un nouvel impôt prélevé sur les passagers des compagnies aériennes pour financer le CDG Express.

Depuis 2014 le SCARA dénonce les solutions techniques et le mode de financement du CDG Express.

La ligne 17 : une solution qui répond aux besoins de transport de tous, passagers aériens et usagers des transports en commun.

L’utilisation de la ligne 17 du métro (ligne automatique) pour faire passer des navettes « CDG-Express » sans investissement lourd supplémentaire, autre que des trains spécifiques à acquérir est une solution proposée par le SCARA mais qui n’a jamais été étudiée. Cette solution est pourtant plus efficace puisqu’elle s’inscrit dans le maillage du métro et de ses nombreuses possibilités de correspondances, contrairement au projet actuel. Elle permettrait aussi de mettre en œuvre la ligne 17 jusqu’à Roissy dès 2024, une ligne qui pourrait être empruntée aussi par les personnels travaillant sur la zone aéroportuaire.

Au lieu de quoi, l’arrivée de la ligne 17 à Paris-CDG est aujourd’hui reportée, au mieux, à 2030.

Financement du CDG Express : de l’argent public au profit d’intérêts financiers privés

Au delà de l’aspect technique, le SCARA dénonce aussi le montage financier du projet CDG Express.

Le billet du CDG-Express est aujourd’hui fixé à 24 Euros. Le prix pour deux passagers avoisine le prix d’un déplacement en taxi ou en VTC. Dans ces conditions, les prévisions de trafic du CDG-Express sont très optimistes et rendent le projet financièrement non viable autrement que par la mise en place d’un impôt payé par les passagers des compagnies aériennes.

 

Le SCARA regroupe 40% des compagnies aériennes françaises, basées en métropole et dans les territoires ultra-marins ainsi que des sociétés d’assistance aéroportuaire et de formation.

Le Syndicat des Compagnies AéRiennes Autonomes (SCARA) est un syndicat professionnel qui a pour mission la promotion et la défense du transport aérien en France et de sa pluralité.

Initiateur de nombreuses actions en faveur du transport aérien en France, le SCARA est à l’origine d’avancées structurantes pour l’ensemble de l’industrie au niveau national. Le SCARA anime également les réflexions sur les principaux sujets du secteur avec la publication d’études et de notes de réflexion.

Le SCARA regroupe des compagnies aériennes françaises basées en métropole et dans les territoires ultra-marins ainsi que des sociétés d’assistance aéroportuaire et de formation.

Site Web :www.scara.aero

Twitter : @scara_aero

LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/le-scara/

 

L’Association Régionale des Missions Locales d’Ile-de-France, concrétise la mise en place de quatre nouveaux partenariats ayant pour objectif de faciliter la formation ou l’emploi des jeunes et de répondre aux besoins recrutement des entreprises.

« Les travaux du Grand Paris et la préparation des Jeux Olympiques créent un fort besoin de main-d’oeuvre dans le secteur du BTP en Ile-de-France. L’ARML-IdF, en signant 4 nouveaux accords de partenariat, s’inscrit dans cette dynamique afin de former et de proposer des emplois aux jeunes de 16 à 25 ans accompagnés par les Missions Locales d’Ile-de-France, lesquelles représentent, pour les besoins de recrutement des entreprises un formidable vivier de candidats sur leur territoire.» explique Jerôme Boillat, délégué général de l’ARML-IdF.

L’ARML-IdF signera le 14 février, avec l’Association Régionale BTP CFA Ile-de-France  un accord qui vise à orienter les jeunes accompagnés par les Missions Locales d’Ile-de-France vers les Centres de Formation des Apprentis du BTP qui proposent une offre de formation initiale, diplômante, autour du CAP, du Brevet Professionnel, du Bac Pro, du BTS et de l’école d’ingénieurs.

Le 21 janvier l’ARML-IdF a signé avec la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Seine-Saint-Denis, un partenariat pour faciliter l’orientation des jeunes vers une formation aux métiers de l’artisanat.

Avec l’AJ2E (Association pour les Jeunes et les Etudiants Entrepreneurs) et Positive Planet France, au mois de décembre l’ARML-IdF a signé un accord de consortium afin de favoriser la création et le développement d’entreprises dans le secteur du BTP. Avec cet accord de consortium les trois partenaires souhaitent développer le projet « Bâtisseurs d’avenir » qui vise à favoriser la création d’entreprise et l’accès à l’emploi dans des conditions durables dans le secteur du BTP en Ile-de-France.

En novembre, avec la Fédération Régionale des Travaux Publics Ile-de-France, l’ARML-IdF a signé un accord de partenariat pour l’insertion professionnelle des jeunes accompagnés par les Missions Locales, auxquels les entreprise franciliennes des travaux publics proposeront des stages, des formations en alternance ou encore un apprentissage via une formation en CFA et une mise en pratique sur le terrain.

Près de 80 partenariats

Au total l’ARML-IdF a noué près de 80 partenariats avec des grands groupes industriels, des fédérations professionnelles ou des organismes de formation afin d’ouvrir aux jeunes tout un champ de possibilités et mettre leur compétences en face des besoins d’emploi dans leur région.

En 2018, les Missions Locales d’Ile-de-France ont accompagné 170 000 jeunes vers un emploi ou une formation.

 

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